Naples sait revêtir ses plus beaux apparâts, lorsqu'elle attend un invité, afin qu'il se sente à son aise, afin que cela devienne un peu sa maison. Entre les odeurs de pins dans le bon air que l'on respire sur les collines du Vomero et Posilipo qu'une plaisanterie assez curieuse de la nature offre à cette ville, entourée de soufrières et de cheminées, de trottoirs désolants et qui fâchent. Un autre de ses nombreux contrastes: un jardin d'eden qui surplombe les ghettos en ruines avec ses intrigues métropolitains , où il se passe de tout, en bien et en mal. Je rencontre Angelo quand les lumières passent aux couleurs du crépuscule, et les ombres des gigantesques pins ressemblent à une file de Saints qui entourent l'arène, comme s'ils se préparaient à leur rituel qui sera non seulement sacré mais aussi un croisement entre passion et sacré qui désoriente presque. Les gradins commencent à se remplir et en quelques minutes l'arène passe de sa couleur marbrée à des couleurs variées et vivantes parmi qui prend place, tout est ordonné de manière irréelle et silencieuse. Surréel par rapport à la manière dont nous sommes habitués à voir à Naples et les napolitains. La fête commence et de l'argent sera récolté pour la Birmanie, qui entretemps a changé de nom et de visage. La (ex) Birmanie dévastée par un cyclone qui n'a pas vraiment été une petite brise de printemps. Laila Laila, ses yeux, elle les a fermés, et le vin de Shiraz sent le vinaigre. Pendant la soirée seulement, on réunit 2.700 Euros. Il y a un coeur qui bat dans les gens de Naples et son battement ils le transmettent, il dépasse l'amplification des puissantes installations: l'on chante, et l'on reste dans le plus grand silence lorsque le silence doit être. De nouveaux arrangements, de nouveaux sons, on dialogue avec les notes; là sur scène il y a harmonie avec tout et avec tous. Une soirée parfaite et vraiment très longue, comme un ruban à réenrouler calmemement par la suite. Parfaits compagnons de voyage avec Maria et Luigi, un couple d'amis qui nous suivent dans le groupe et qui ne manquent jamais les rendez-vous en Campanie, Francesco et Marco. Merci pour votre compagnie et pour votre amitié.

Michelangelo

The Arena Flegrea of Naples was magic, fantastic, and full of enthusiastic people to give welcome to Angelo Branduardi and his musicians in a nice spring night. The concert, a “lauda without representation” like Venice in july 07, started at 9,30 after a little introduction about the disaster in Myanmar. Angelo sings the Infinitamente Piccolo’s songs for about a hour and then he singed his classics like Alla fiera dell’est and Cogli la prima mela, also with the public that saw the concert with emotion and clapped very much Angelo’s performance. For the final, Angelo has sung la Luna and Stella matutina before the end of the concert; we waited him for about one hour and he, very kind, stays with us for greetings and photos. It was a very wonderful night and it was very nice for me to be here with Michelangelo, Marco and also with my branduardian friend Maria and Luigi, often presents at Angelo’s concerts in Campania. Kisses

Francesco