De Padoue à Bologne, Mes paroles feront difficilement passer l'état de grâce émouvant que l'on éprouve en assistant à un concert de Branduardi.. Celui-ci en particulier, avec ce choix particulier de morceaux. . , même si le définir concert est plutôt restrictif.. Pour moi , c'est une prière faite de son et de mouvement.. qui a la capacité d'accéder au coeur qui bat et change le rythme en suivant les les percussions et le violon..qui continue à jouer même quand les lumières sont déjà éteintes..pour moi c'est une porte qui s'ouvre sur le transcendant. . Facilement et avec simplicité et chaque note et regard est un frisson sur la peau et émotion. On accède ainsi simplement à joie , amour et pleine conscience. La musique devient un moyen pour voir et sentir des émotions sur la peau, qui appartiennent à tout le monde, mais auxquelles, bien souvent, pris par la réalité frénétique, ou par des peurs imaginaires, nous ne faisons pas attention. Voilà, je ne peux pas décrire l'énergie chargée d'amour qui est irradiée et multipliée par cent..en passant de lui au batteur et en remplissant la place, les paroles sont insufisantes et imparfaites pour décrire la manière dont la mélodie et le cadre se personnifie dans le corps d'Angelo et la note et le geste deviennent des messagers d'histoires qui nous portent à la racine de l'essence.. Ce que je peux dire, c'est que c'est une expérience à ne pas manquer si vous en avez l'occasion.. saisissez-la.. Ce que je peux dire c'est merci à Angelo , maintenant j'interromps les paroles volatiles et je réembrasse le son DIVIN, qui devient couleur pour se fondre synthétiquement dans une saine soustraction ..:]
Sara!

.. Bonjour à tous, Sur la vague de l'émotion vécue, je veux vous raconter le concert de Bologne. Pour commencer, le contexte ou a été placée la scène: Place San Domenico. Aussi bien S. Domenico que S. Francesco sont liés entre eux par les premiers ordres mendiants vu qu'ils sont les fondateurs des premiers ordres mendiants, respectivement de l’ Ordo Praedicatorum et de l’ Ordo Minorum. L’athmosphère est chaude, non seulement par la température, mais également du fait qu'Angelo y a aussi bien son staff de production que de représentation, et de plus Bologne a toujours été une ville de musique. Nous sommes sur la place, il est plus ou moins 7 heures et nous prenons place; en attentant, nous bavardons un peu avec les musiciens: Davide est toujours gentil et blagueur et même si tu as eu une journée un peu difficile, il te la fait oublier avec son sourire et ses blagues. Nous parlons avec Angelo qui se montre disponible, souriant et content de nous revoir: quelques feintes, on parle des morceaux et des prochains concerts; nous avons remis le bonjour des Branduardians en le quittant avec le souhait de le revoir sous peu. Le ciel décline ses couleurs bleu ciel et roses du coucher de soleil avec le bleu du soir et les étoiles pointent le bout de leur nez, presque comme si elles voulaient présider le concert; il y a toute la Bologna “importante” et des promoteurs de l'évènement, en plus d'un publique magnifique composé en grande partie de jeunes. Après les discours rituels parmi lesquels, je cite celui de Franz Campi, chanteur-compositeur-interprète de chanson-théâtre, que certains d'entre vous connaissent, la magie de notre grand Angelo, commence. Il entre souriant et conscient de ce qui l'attend. Il sait qu'il y a un publique exigeant et connaisseur, mais il est prêt à se laisser impliquer dans ses spires musicales, le contact s'installe et devient une seule respiration. Les morceaux se succèdent: il cantico delle creature, il sultano di babilonia , il lupo di Gubbio, audite poverelle, etc. …… Davide avec sa batterie , est un maître, il communique de la force, met en évidence avec douceur les morceaux de l'Infinitamente piccolo”, qui acquièrent une saveur et un impact toujours différent de concert en concert . Léonardo aussi,(clavier) et Stefano(contrebasse , armonica) ne font plus qu'un avec nous, ils chantent et se bougent en nous donnant le rythme en frappant dans leurs mains, et nous sommes là pour répondre, enveloppés par un fil fragile. Angelo se laisse entraîner à tel point que de temps en temps son violon a quelques “distractions”, du genre jouer une variation à la place d'une autre, pour ensuite se rattraper. Il a toute sa voix: belle, pleine et chaude qui est à son maximum émotionellement parlant, dans le morceau final “Stella mattutina”, où le morceau avec une structure de“ musique par soustraction” prend de la valeur avec la voix d'Angelo qui reste suspendue dans l'air en se mélangeant à nos coeurs. Et c'est avec cette sérénité en nous, que nous repartons à la maison, heureux d'avoir une nouvelle fois assisté à la magie d'Angelo. Je vous embrasse tous,

Micci

 

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